ALBUM PHOTO DE LA MESSE DES NATIONS à Notre-Dame de la croix, en présence de Mgr André Vingt-Trois :
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Aux pieds d'la lettre...
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Une petite vue d'ensemble...
Et d'un peu plus près ça donne quoi ?
Après avoir reproduit la figure dessinée par Mucha sur un carton, j'ai reproduit par transparence la figure avec un crayon de carbone sur la pièce de soie.
Puis, avec la gutta (une sorte de pâte noire) j'ai dessiné les contours. Là, c'est difficile, car le principe est de bien fermer les contours pour éviter que la peinture ne fuse...
Les yeux demandent une attention toute particulière si l'on ne veut pas qu'il se transforme en d'horrible tâches... et c'est vite fait, c'est moi qui vous le dit !!!
Après, on peut peindre à sa guise... Oui, enfin, en surveillant les passages qui fusent malgré tout... (énigme de la matière)
J'ai choisi des couleurs plus sombres pour les fruits car cela me permettait de laisser fuser sur l'ensemble en jouant sur les seuls dégradés et mélanges...
Maintenant, il ne me reste plus qu'à faire la même chose pour l'entourer de jolis motifs dans le style des années 30'.
Je viens de terminer la première partie d'une reproduction d'une figure de Mucha sur la soie... Les Photos vont suivre très vite...
Deux hommes ; un seul et même rêve dans un univers où chaque minute est comptée…
Les Chariots de Feu – film paru en 1981 – retracent le parcours de deux champions de course à pied qu’a priori, tout oppose. L’un est un sportif déjà connu (Lidell), l’autre un étudiant Juif (Abrahams) qui se distingue dès son entrée dans l’un des plus prestigieux établissements de la capitale en parvenant à faire le tour de la cour dans l’intervalle des douze coups de midi.
D’emblée, l’image de ces jeunes garçons, foulant la plage déserte avec douleur, joie, espérance et effort font voyager dans le temps pour revenir aux sources de la relation entre les membres du groupe de coureurs amateurs du Collège qui se retrouveront sélectionnés aux Jeux Olympiques et offriront deux remarquables performances à leurs contemporains.
Cependant, le film acquiert une force tout à fait singulière – parabolique, pourrait-on dire… - dans la mesure où, si la vitesse est tout l’enjeu des deux jeunes hommes, nombre de plans filmés au ralenti et soutenus par la musique de Vangelis, permettent une introspection profonde des personnages qui dévoilent le lien que leur passion pour la vitesse entretient avec une forme d’existence qui semble parfaitement incompatible avec le rythme effréné des sprinters et des records, dont, ainsi que le rappelle Michel Winock, ce fut la mode dans l’entre-deux guerre ; la foi. Leurs fois, plutôt. Lidell, Catholique, est tiraillé entre le désir de partir en mission en Chine et le plaisir de courir, qui est un moyen de rendre grâce à Dieu des compétences physiques qu’il détient. Abrahams, lui, court pour lutter contre les obstacles qui entravent sa route, contre le regard de mépris de la société anglaise sur ses origines juives.
Au plein cœur de leur course, le ralenti est moins le moment de la décomposition de l’exploit que l’instant même où ce dernier jaillit d’une source plus profonde, une source mystique qui puise dans les souvenirs de chacun, et de leur relation avec des voix féminines (voix de leur conscience ?) qui ne cessent d’interroger ce perpétuel désir de s’entraîner, pour se dépasser, s’affronter, se combattre. Combattre l’autre, mais aussi soi-même. Et tout cela pour se dépasser vers cette forme physique de l’idéal qu’est la vitesse et qui traduit leur idéal de foi, leur quête de l’absolu. Au ralenti, leur visage se détend, se tourne vers le Ciel qui leur insuffle sans cesse la force de poursuivre cette course, et de triompher. « Je voudrais comparer la foi à une course » explique Lidell dans une petite parabole racontée aux spectateurs d’une course, un jour de pluie.
Mais la course entraîne plus loin, toujours plus loin… Ne risque-t-elle pas de rompre son lien avec l’Absolu ? Qu’est ce que la course « risque de [leur] faire » pour reprendre les termes même de la frêle jeune femme qui exprime ces inquiétudes à Lidell… ? Les deux jeunes hommes risquent-ils de « perdre le sens de certaines valeurs » comme le reproche à Abrahams le directeur du Collège en voyant qu’il a recours à un entraîneur privé pour l’emporter ? Et pourtant, dans le désir de la victoire, l’un comme l’autre se révèlent peu à peu dans toute leur sensibilité…
C’est la réaction, sublime et incomprise de Lidell de renoncer à courir le Dimanche, jour du Seigneur alors même que l’épreuve des Jeux Olympiques pour laquelle il est sélectionné se déroule… Le roi le veut… Dieu avant le Roi… résiste le jeune homme qui avoue ne pas comprendre lui-même sa réaction mais ressent simplement que c’est ainsi qu’il doit agir… Après tant d’efforts, après s’être vu reproché de laisser de côté ses engagements religieux pour le sport, sur le bateau qui le conduit aux Jeux Olympiques, comment comprendre ce renoncement à tout un travail fruit de la volonté ? C’est que justement, si le sport repose sur la volonté, en devenant un lien avec le Divin, il permet une expérience mystique de l’abandon, et d’une relation plus intense encore à chaque foulée, entre la terre et le mouvement, entre soi et les autres, entre la volonté et la Foi qui donne des ailes. Autre jour, autre épreuve… Une épreuve sur laquelle il n’est pas entraînée et qu’il remporte pourtant parce qu’il a suivi la voix de son cœur et que sa Foi lui a donné, en renonçant à ce qui était le fruit de sa volonté, d’acquérir un plus grand prix encore… Comment, en voyant Lidell, ne pas songer à cette phrase de l’Epitre aux Philippiens « je cours vers le but pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu ». La course est très présente dans La Sainte Bible. Qu’il soit fait mention de Marie courant au tombeau, d’ Achimaats courant porter les nouvelles au Roi, les courriers qui traversent le pays dans l’Ancien Testament, elle semble refléter dans l’attitude physique une volonté d’aller plus vite, plus fort, mais surtout , plus haut…
Le gravier crisse sous les pneux noirs.
Le Ciel est gris, le soir blafard...
La voiture freine et l'on s'exclame :
Guermantes, on y est... !
Le panneau blanc aveugle
Tout encadré de rouge
Promet monts et merveilles
Dans l'espace retrouvé.
C'est là, Guermantes, horreur...
Coincé entre les dunes
D'une verte campagne.
Un paysage plat,
Sans les embrunts salés
que ce nom m'apportait.
C'est là, Guermantes, que dire... ?
Entre quelques immeubles
Blancs comme des navires,
Chavirent trois trottoirs...
En cette ville fantôme,
Le temps s'est bien perdu.
Rien ne manque aujourd'hui
Dans Guermantes affadi...
Le vert gazon qui court
Sur les trottoirs désert
Est hostile et à l'homme
Et à la nature même.
L'artifice a son comble
Masque les devantures
D'enseignes qui semblent fausses.
Au loin, hors de Guermantes,
Un centre commercial
Git sur une autoroute,
Entre les jeunes arbres,
Maigres et maladifs
Tout encadrés de bois.
Guermantes, ô, mon Balbec...
En une route étroite,
Se tient le grand domaine
De cette chère Duchesse...
Où est-elle à présent,
Sous son chapeau orné
De fine fleurs blanches ?
Le domaine est fermé.
Les grilles de fer forgé
Laissent voir la décandence
D'un grand bal dans la cour.
Les pavés sont creusés,
En leur milieu, une larme,
Brille, solitaire.
De grands échaffaudages
Entourent le bâtiment.
Promettent l'aménagement
De ces demeures vides...
Les grandes pancartes mornes
sous les vieux marroniers
qui parlent au visiteur
De l'esprit des Guermantes
Semblent elles-mêmes dépassées...
Ainsi je m'en retourne,
Sans rien en emporter,
Sans rien y reconnaître
Que le Temps a passé.
Je n'irai plus jamais
Du côté de Guermantes...
La pluie,
Le vent...
Et après ?
Ca fait quoi ?
Tôt ou tard
Vient un jour
Où tout ça
C'est du vent...
La Mère consolant sa fille... Etude.
PH
Tourne, tourne, baba Yaga
C'est le refrain
Des contes de fées...
J'aimerais tant voler, et voyager aussi
Dans les plaines de Russie
Sous les grands bouleaux d'or.
J'aimerais photographier,
Les joyeuses isbas
Qui vivent ici-bas.
Et retrouver les vers,
Et retrouver les airs
du grand Maïakovski.