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Fiches D'histoire Et Littérature

22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 09:32
Je me permets de remettre ici un texte que j'ai écrit il y a plusieurs mois sur le blog de Marc Lefrançois qui proposait d'écrire une parodie du Bateau Ivre de Rimbaud...

Cette après-midi, profitant d'une courte (mais méritée)pause chez moi avant de repartir pour suivre les aventures du roman populaire en séminaire, je maugrée un peu et m'écris... / et écris...

Le métro ivre...

Comme je respirais les effluves prévisibles

Je ne ressentis plus qu’un grand mélo d’odeurs.

De vagues sons montaient dérisoires et risibles

N’ayant d’autre vertu que d’en masquer l’horreur.

 

J’étais trempée des pluies, qui s’abattent sauvages

Sauceuses très habiles et très peu distinguées.

Quand le métro stoppa près du quai en pavage

Le flot m’a emportée bien que contre mon gré.

 

Dans le tohu-bohu affolant de l’arrêt

Moi, alors plus folle que d’un prince charmant

Je tombais ! Et mon sac renversé

N’a pas subit plus grand, ni sale piétinement.

 

Les passants ont bien vu cette pauvre victime

Promptement m’ont conduite, direction : chez l’hosto 

Qu’on informe de suite de cette histoire intime.

Deux mois ! de plâtre et de radio…

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 20:17
Il était là... Il  courait sur les fissures du mur.
Il ne s'arrêtait pas de courir de par les murs fêlés de la pièce.
Chaque centimètre qu'il parcourait semblait enfoncer encore plus le temps dans un manteau d'hiver.
Il jouissait d'une bonne réputation... et cependant, il s'arrêta... transi...

La tâche d'encre sur le mur restait immobile...

Un grand Tchécoslovaque venait d'entrer dans la pièce. Il le regarda, le prit et le coinça entre les feuilles d'un livre aux pages blanches qu'il tenait à la main.
Son regard maladif abritait un monceau d'idées mélancolique et une extrême pâleur rendait ses yeux brillants... Il venait de trouver l'empreinte du génie.
 
Et il écrivit, sur la première page de ce livre,

Kaf (K)ar(d).
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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 15:58

Evidemment, je ne puis me souvenir de tous les détails de la vie littéraire... surtout quand ils ont eu lieu avant ma naissance et une forme de premier état de conscience sur le monde...
Lisant actuellement une copieuse et merveilleuse biographie de Jean-Louis Bory sur Eugène Sue, je me laisse prendre au fil de l'écriture... c'est parfaitement écrit, bien tenu, bien mené... On suit les péripéties de la vie de cet auteur comme d'un héros de ses romans...

Je suis enthousiaste ( et pourtant, je ne me laisse pas facilement enthousiasmer)...

Je veux lui témoigner mon admiration, ma sympathie, je ne sais pas quoi au juste, ni pourquoi... Parce que Jean-Louis Bory, je vous avoue que je ne le connaissais pas, je ne l'avais jamais lu jusqu'alors...

 

Je m'empresse donc, naîvement, de taper son nom dans google pour lui écrire... Lui dire quoi ? Je n'en sait rien... il s moque bien de ma petite opinion d'étudiante en Littérature le grand Jean-Louis Bory... Pourtant, il est si drôle, il a tellement d'humour... !

 

Et là, catastrophe... Sous mes yeux médusés la première chose que je vois, c'est cette ligne renvoyant à wikipédia :

"Jean-Louis Bory, né le 25 juin 1919 à Méréville (Essonne, à l'époque Seine-et-Oise) et mort pendant la nuit du 11 au 12 juin 1979 dans le ..."

Je clique dessus (moi qui déteste Wikipédia)... et là je lis, hagard...

"Il se suicide par arme à feu à Méréville durant la nuit du 11 au 12 Juin 1979"

Ainsi donc, il est mort, ce critique qui me fascine... Et par suicide... Immédiatement se superposent dans mon coeur ces deux impressions : son humour dans cette biographie et son suicide...
J'ai de la douleur au coeur, vivement et sincèrement...
Jean-Louis Bory est mort en 79.
Près de 10 ans avant ma naissance.

J'aurais tellement aimé le rencontrer et lui dire à quel point son livre est merveilleux...
Je reprends son livre et continue ma lecture, le coeur lourd, coupée dans mon élan enthousiaste.

J'ai l'impression d'avoir trouvé et perdu un ami dans la même seconde ;  à l'instant même où je le découvre, le voici qui s'efface, qui meurt à nouveau sous les yeux de mon esprit...
Je ne pourrais jamais dire à Jean-Louis Bory l'admiration que j'ai pour son livre.

Ce petit billet n'est là que pour lui témoigner de ce que je n'aurais pas l'occasion de lui dire mais que je pense tout de même.
Souhaitons que ce discret petit hommage donne à quelques lecteurs, attardés sur ces lignes, l'envie de le (re)découvrir.

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 10:58

Cela n'étonnera pas les gens qui ont pu me fréquenter d'un peu près...
Ce matin, je viens de lancer le coup d'envoi de ma rentrée littéraire à moi, celle qui m'appartient... Hommage du jour au seul livre de la rentrée littéraire que j'ai commencé à entamer, et ce, d'autant plus qu'il m'a été offert par un ami...

Enfant, dans la cour de récréation, je contemplais la lumière de Septembre et je regardais les marrons durant tout le premier de cours avant de me mettre au travail... Et bien, comme j'ai gardé quelques habitudes d'alors, je passe la rentrée littéraire à regarder les couvertures des livres avant de faire mon choix...

Il sera ciblé, bien sûr et cette année, je jette mon dévolu sur ... Le dernier Pascal Quignard bien sûr !
La Barque Silencieuse, vous emmène aux confins de l'anecdote, et ranime, encore une fois ces petites braises de culture éteintes par le temps et sur lesquelles Pascal Quignard ne cesse de souffler... Tout comme dans ses Petits Traités, la forme fragmentaire tente de cerner au plus près les mouvements de le pensée, les vascillements de l'anecdote...

Lorsque je parle de Pascal Quignard, j'entends souvent un certain nombre de remarques, auxquelles je vais répondre ici :

1.) Pascal Quignard, c'est trop hermétique, on n'y comprend rien...

2.) Pascal Quignard, c'est trop fractionné, on a pas le temps de rentrer dans l'écriture...

3.) On a du mal à saisir le rapport entre les choses, c'est fatiguant à lire...

4.) Il parle de quoi ?
...............................................................................................................................................................................................................................

Je vais donc tenter de répondre ici à ces quelques objections... :

1.) Certes, c'est hermétique. A première vue. Reste à examiner ce qu'on entend par "trop" hermétique. L'écriture de Pascal Quignard se fonde sur le présupposé d'une vaste culture et même d'un désir. Le manque, l'appel de la totalité du savoir guide alors notre lecture. Nous nous laissons porter par les interstices de l'histoire, les petits faits que la culture a plus ou moins retenus et notre imagination doit se laisser emporter par l'écriture. Libre a nous de rêver sur la pluralité des anecdotes, de les retrouver, comme lors d'une enquête policière...

2.) Evidemment, il serait difficile de contester la fragmentation de l'écriture à première vue. Cependant, il faut expliquer cette question purement formelle par le monde des idées. ( Ne commettons pas une erreur purement structuraliste, car les structures ne sont pas seules porteuses de sens -coup de griffe au passage... ! ) Le monde de Pascal est évidemement assez sombre, non pas directement, mais plutôt indirectement. Son écriture est en fait résolument classique et l'antiquité est présente à chaque page. Son dernier livre, par le thème de la barque peut évidemment faire écho à la tradition myhtique du poète Orphée, dont Pascal Quignard est une sorte de double moderne. Ainsi, la lecture de son oeuvre demande d'entrer dans une ambiance, dans un état d'esprit marqué par la ruine, la mort et la perte, dont les fragments de texte sont comme les pierres émergées dans la lande culturelle dévastée.

3.) Un réseau poétique se tisse de phrases en phrases et même de paragraphs en paragraphes dans les Petits Traités, un court entre les textes formant le traité. A nous de reconstituer la formule poétique qui nous fait passer d'un texte à un autre. La discontinuté est, là encore apparente, car elle joue sur une forme d'association d'idées et d'écriture rêveuse...

4.) Avoir une bonne encyclopédie dans la tête et sous la main peut être un bon début pour se lancer dans cette lecture...

Petit bonus ( 1) : Pourquoi j'aime Pascal Quignard...?
Dans une époque (les temps ont bien changés et oui ma bonne dame...) où la littérature commerciale triomphe, il faut reconnaître que Pascal Quignard tire bien son épingle du jeu. Que je sache, la médiatisation de Pascal Quignard est bien moins vulgaire que celle d'auteurs tels Beigbeder ( mon obsession). Pascal Quignard ne met pas sa photo sur les couvertures pour vendre ses livres, Pascal Quignard essaye de répondre aux questions qu'on lui pose sans faire son arrogant... Pascal Quignard enfin présente à mes yeux l'avantage d'offrir une littérature qui demande quelque réflexion. je ne pense pas qu'on puisse lire du Pascal Quignard pour rigoler ou pour se divertir un bon coup. La tentative de son écriture enfin, manipule avec une grande subtilité le rapport à l'ironie, ce qui me fait penser que cet auteur est un des seuls créateurs de notre époque. Tant mieux s'il se trouve poussé sur le devant car certains qui se croient très malins ne joueront jamais dans la même cour que lui...L'exemple même de l'auteur qui, pour moi, a su trouver le bon compromis entre vente de ses livres ( il serait quand même assez déplacé de critiquer l'envie qu'on les auteurs de vendre, cela n'st pas nouveau - cf. Balzac) et une écriture personnelle et cultivée...



Petit bonus ( 2 ) : voici quelques liens vers d'autres sites parlant de Pascal quignard de façon assez éclairante pour en (re)goûter la lecture...

http://www.republique-des-lettres.fr/10515-pascal-quignard.php

http://www.la-croix.com/livres/article.jsp?docId=2391609&rubId=43500

http://www.quinzaine-litteraire.presse.fr/articles/entretiens/pascal-quignard-ecrire-n-est-pas-un-choix-mais-un-symptome.php

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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 12:22

Restitit Eurydicemque suam, jam luce sub ipsa,
immemor heu ! victusque animi respexit.
(Virgile, Georgiques).

Cette petite mise en bouche par la poète de Mantoue est toujours d'actualité... Qui aurait cru que Virgile trouverait un vers assez expressif pour servir aujourd'hui encore de support à la pensée littéraire...

Le mythe d'Orphée et d'Eurydice, dont il s'agit ici a souvent été employé pour penser la condition du poète, recréateur des bribes essouflées de la vie, passeur de lumière, explorateur de l'abyme de la mort...

Aujourd'hui, un constat s'impose... Le myhte d'Orphée a gané encore en richesse.

Respexit ! il se retourne pour regarder et regarder quoi... ? qui ? Euryduce, bien sûr, qui s'évanouit à nouveau dans les tourbillons de la mort.

RESPEXIT ! C'est également ce que j'ai fait sur un domaine, celui de la critique littéraire... Fini le temps des débats houleux (comme quoi l'école structuraliste avait quand même du bon) ! Fini le temps de Foucault, de Barthes, d'Alain ! Fini le temps du penseur, de l'honnête homme capable de reconnnaître ses perplexités... D'ailleurs aujourd'hui, qui pourrait reconnâitre qu'il ne sait pas, qu'il ne fait que formuler des hypothèses ... ?
Fini la construction de l'école de Genève...
Fini, fini, fini...
Sur la scène grise de la critique contemporaine on innove ; de nouveaux concepts sont formés pour explorer les troisièmes voies momolles, sans grandes portées mais enrobées tout de même de terminologies pompeuses !

RESPEXIT ! Et là, j'ai vu... Sainte-Beuve, que les contemporains défigurent à qui mieux mieux... Qui a lu Sainte-Beuve... HEIN ? Et qui a lu "Saint-Proust" pour reprendre le titre de l'ouvrage de Maingueneau...

Bien sur me direz-vous, il reste ça et là d'irréductibles petits villages gaulois qui résistent encore et toujours à la pensée ambiante... tel que Jean-Louis Chrétien.
Mais ces meilleures pensées critiques se portent toujours sur des oeuvres reconnues et que nous pourrions dire "classiques"... que faire des oeuvres du présent  Comment construire la critique de notre temps, une critique qui puisse nous faire comprendre les traits du monde que nous vivons et des oeuvres que nous lisons...
Une critique qui ne verse pas dans la flagornerie éhontée de la rentrée littéraire  (ou inversement, dans la destruction de tout ce qui bouge)...

RESPEXIT ! .. Ah! si seulement ça pouvait faire disparaître Beigbder...!!!

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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 16:00

 

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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 21:41

 


... Refermez-là bien après être entrés, s'il vous plaît...

Je déteste les courants d'air...
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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 17:19


Les larmes amères coulent

Et tracent les sillons

Obliques et ironiques...

La perfection liquide

Transmuerait sel et or

et la larme en diamant.

 

Hélàs, hélàs

 

les alchimistes

 

ne sont

 

que de fous parodistes

 

de la science des flux...

 

Les alchimistes

 

rieurs

 

saisisant la matière

 

Jamais ne pourront faire

de mon oeil

un joyau.

 

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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 20:28
Ce petit titre est un hommage à Eugène Labiche car bien sûr, dans le vaudeville, ça va, ça vient...
Je vous avais promis la suite des péripéties ? Laposte va me permettre de continuer à réaliser mes promesses... (ce que l'avenir promet, la poste vous l'apporte!!!!!!)

Là, on frise le ridicule... C'est plus le tour du monde en 80 jours mais presque...

Le délai de livraison d'un colissimo est 48H hors heures fériés heures de siestes, grèves des transports, interdiction des poids-lourds-interdiction de travailler interdiction de fumer !!!

Après Cavaillon, la course de mon manuscrit continu...

Le voici arrivé sur la plateforme Ile de france Sud à destination de 59041 !

Après le Sud... Le Nord... !
Voilà un bouquin qui aura déjà fait du chemin... Dommage qu'on puisse pas être édité sur la bas du kilométrage déjà couvert par le livre, car alors là, j'aurais toutes mes chances...

Quand à l'autre colis, j'ai beau être restée tout le jour à l'attendre à la maison, j'ai eu la joie d'apprendre en fin d'après-midi qu'il avait été présenté à mon domicile mais que je n'étais pas là...

Certaines personnes parlent de mythe du manuscrit arrivé par la poste... Le mythe c'est peut-être pas qu'il est lu, c'est qu'il soit arrivé....
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 15:38

RIEN N'EST PLUS VRAI...

Comme mes quelques fidèles lecteurs ont pu le constater depuis 2 jours ou plutôt n'ont pas pu le constater car je n'ai rien écrit, depuis deux jours mon esprit est parfaitement tendu vers mon étude sur Genet confié aux soins (je n'ose dire bons) de la poste...

Ce matin, vers 10 h, je guette donc le paquet que je me suis envoyée pour tenir lieu de dépôt... Je veux dire, que j'ai voulu m'envoyer. Posté à mon bureau de poste à destination de mon bureau de poste, il me semble que 48 heures doivent être parfaitement nécessaires à un colis pour être posé sur une étagère et ramené trois rues plus loin...

MAIS... PENSEZ-VOUS DONC !!! RIEN ne se passe comme prévu dans ce genre d'aventure...

Hier soir, petit tour sur leur débilité de site qui vous permet de suivre en ligne l'absorption dans le trou noir de leur incompétence de votre colis... hier, le colis, parti de Paris était stocké en plateforme dite Briarde... J'ignore que qu'elle a de Briard, cette plateforme, mais en tout cas c'est déjà pas brillant...

Vers midi je n'y tiens plus.. Je veux savoir ce qu'il en est car il est hors de question pour moi d'attendre plus longtemps...

5 colis ont été envoyés.

Sur les 5, deux seulement ont été livrés (pile 48 heures pour traverser Paris, je trouve ça pas mal...)
1 destiné à une maison d'édition est déclaré "préparé pour la livraison" ( je ne veux même pas savoir ce qu'il lui ont fait au malheureux pour qu'il soit déclaré "prêt").
1 est marqué "retour à l'expéditeur, n'habite pas à l'adresse indiqué", il est vrai que je venais de me rendre compte que cette maison avait changé d'adresse il y a peu... La poste ne fait donc même plus suivre le courrier, ils vous le renvoient...
Le dernier et le plus beau est celui qui m'est destiné... Je claviote et là, sous mes yeux ébahis je lis...

PLATEFORME PACA
Non, mais, qu'est-ce qu'il est allé foutre en PACA alors qu'il n'a qu'une rue à traverser ???

Mon sang ne fait qu'un tour... Ceux qui ne sont pas auteurs ne comprendront peut-être pas, mais enfin, ce travail, c'est mon enfant, mon enfant chéri sur lequel je bosse depuis 3 ans par plein de lecture et il devait revenir aujourd'hui...

Première réaction ; je ricance aigrement... heureusement que j'avais déjà déposé le manuscrit avant, je voulais juste le refaire dans la foulée...
Deuxième réaction ; je bondis sur mon téléphone... Là, je reconnais que je suis sadique car je suis prête à payer 3 euros et des poussières pour jouir de l'embarras de la fille du guichet... Je prends mon ton le plus benoît (en dépit des circonstances particulièrement graves - ils veulent la guerre, ils l'auront!!! )

- La poste niania Niania a votre service bonjour...

- Bonjour madame, excusez moi de vous déranger (surtout que vous avez pas fini d'entendre parler de moi, c'est moi qui vous le dit!!), je vous appelais parce que je me suis envoyée un document (ils vont me prendre pour une folle mais qu'est-ce que ça peut faire???) il y a deux jours, il aurait dû arriver aujourd'hui... Je voulais savoir si vous pouviez me dire où il est avec son numéro...
OUH... C'est vicieux, ça... Je fais croire que j'ai rien vu pour les obliger à m'annoncer eux-même leur incompétence...

- Mais oui, bien sur, donnez-moi le numéro...
Ma pauvre, tu es pleine de bonne volonté, mais moi, j'en ai marre... J'énumére les trente-six mille chiffres composant le numéro du colissimo .

- Ah... Oui, il a été posté le 8 il devait être là à la tournée de ce matin...
Tu l'as dit, bouffie ! Et attends, ce n'est pas tout...
- Bon, dis-je tranquillement et cyniquement, je viendrai me faire rembourser les frais de port (ça me fera toujours ça de gagné)... Mais... Pensez-vous qu'il arrivera demain ?
- Demain, oui sans doute... sans aucun doute...
- Pouvez-vous voir où il est dans le circuit ?
- Oui oui, bien sur...

ET LA ... ! VICTOIRE...!! AU BOUT DU FIL GROS BLANC !!
- Alors ?
- Il est à Cavaillon...
A CAVAILLON PARDI... !  PEUCHERE HEIN ! Pour traverser la rue, il faut qu'il parte à Cavaillon en camion... Parlez-moi d'écologie de taxe et de tout le tintouin après ça...  ! A Cavaillon... ! Il est parti goûter les melons bien sûr... A Cavaillon ! Non, mais ils nous prennent vraiment pour des *ons !

De ma voix la plus ingénue je dis :
- A Cavaillon dans un petit rire (admirez à quel point je me maîtrise là pour avoir ce petit rire désinvolte) ; mais euh? C'est normal qu'il soit parti là-bas parce que, bon, il était censé revenir à la maison là!
- Qu'est-ce qu'ils ont foutu ? En effet, le colis devait vous revenir ? Qu'est-ce qu'ils ont foutu ??
Bah, justement, c'est bien ça que j'aimerais qu'on m'explique qu'est-ce qu'ils ont foutu... Et vous qui avez pris les colis dans le bureau de poste, c'est pas vous qui avez foutu n'importe quoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii?

HEINNNNNNNNNNNNN ???   Ce smiley-là c'est la première fois que je l'utilise et déjà en double....

Bon, conclusion, moyennant un numéro surtaxé je peux avoir demin matin un responsable de l'acheminement parce que l'après-midi, ils ne peuvent pas parler aux clients (on sait pas pourquoi). Vous pensez tout même pas que je vais gaspiller l'argent que je vais me faire rembourser grâce à votre incompétence pour règler des frais téléphoniques destinés à réparer les causes de votre incompétence, non ... ?
Silence ironque de ma part....
- Sinon, vous me rapelez et c'est moi qui les appelerez comme ça vous ne payerez pas...
- Et bien voilà, c'est entendu... ( Comme quoi...Vous commencez à comprendre que bougez avec la poste, YENAMARRE!!! C'est pas une question de valeur marchande, c'est une question de temps et chez moi,  LE TEMPS, C'EST DE L'ARGENT...)

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